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« Observations » – LASER Paris 31 Mars 2022
C’est avec un grand plaisir que je reprends les Rencontres LASER Paris par cette session avec Marcus Neustetter, Laurent Karst et Filippo Fabbri.
Entre un dialogue avec un satellite dysfonctionnel et une réinterprétation poétique d’une expérience de Galilée, cette Rencontre LASER conjugue les verbes observer, expérimenter, interpréter, comprendre, partager, ressentir dans les champs de l’art et de la science.
Toutes les infos complètes ci-dessous.
———————-
« Observations »
Jeudi 31 mars 2022
Cité internationale des arts
(Auditorium)
18 rue de l’Hôtel de Ville
75004 Paris
19h00 – 21h30
avec Marcus Neustetter ; Laurent Karst et Filippo Fabbri (Percept-Lab)
Entrée libre sur inscription.
Réglementation sanitaire COVID 19 en vigueur
Les Rencontres commencent à l’heure.
La présentation de Marcus Neustetter sera en anglais (non traduit)
Exposition PopUp de Marcus Neustetter, principalement Lead the Way Again SumbandilaSat dont un élément a rejoint la Station Spatiale Internationale en février 2022 avec le projet Moon Gallery avant d’aller sur la Lune en 2024.
Echanges autour d’un verre à l’issue des présentations (sous réserve de la réglementation sanitaire en cours)
Annonces & Brèves du public à la pause (sur inscription)
Programme
> Marcus Neustetter, Artiste (Afrique du Sud et Autriche) // « Seeking Dialogue and Unfolding Meaning » [En quête de dialogue et déploiement de sens] autour des projets Sutherland Reflections et Lead the Way Again SumbandilaSat
Des collaborations abstraites à l’Observatoire de Sutherland en Afrique du Sud aux tentatives de conversations avec le satellite dysfonctionnel SumbandilaSat – l’exploration de ces outils à buts scientifiques a servi à la fois le processus créatif et la quête de sens du parcours artistique de Marcus Neustetter. Sa présentation aborde des moments de deux projets qui s’étendent sur 10 ans, mettant en évidence les stratégies artistiques d’engagement social et d’expérimentation pour le déploiement d’une production de sens et de pertinence à l’échelle locale.
Ayant débuté en 2009, Sutherland Reflections est un projet qui comprenait des collaborations avec des archéologues et des astronomes au cœur du Karoo, une zone semi-désertique du centre de l’Afrique du Sud qui abrite le Southern African Large Telescope (SALT) et un ensemble d’observatoires internationaux. Il visait à créer des liens avec l’histoire non reconnue publiquement des premiers habitants de la région et à mettre en évidence la perte d’expression des identités des communautés actuelles à travers l’oppression persistante avant, pendant et après le régime de l’apartheid. De ce projet a résulté un ensemble d’œuvres et d’événements publics temporaires et permanents à la croisée de l’art et de la science et dans une perspective sociétale.
Lead the Way Again SumbandilaSat [Montre à nouveau la voie, SumbandilaSat]
Avant une tempête solaire en 2011 qui a endommagé l’ordinateur de bord, Neustetter recevait des images et créait des œuvres d’art depuis le point de vue du micro-satellite sud-africain d’observation de la Terre SumbandilaSat. Mais depuis les dégâts, il n’a pu que suivre la trajectoire du satellite, sans pouvoir communiquer avec lui. Cela a abouti à une série d’œuvres visant à la fois à atteindre et à visualiser ce que pourraient être la perspective et les rencontres de Sumbandila. En langue Venda, Sumbandila signifie « Montre la voie ».
> Percept-Lab : Laurent Karst Architecte et designer et Filippo Fabbri, Maître de conférences à l’Université Paris-Saclay, compositeur // autour du projet Le Chant Gravitationnel. Un hommage à Galilée
Observer, expérimenter, interpréter, comprendre, ressentir : des verbes qui appartiennent autant au champ de la science qu’à celui de l’art. Á partir d’une expérience vieille de plusieurs siècles, l’installation Le Chant Gravitationnel également inscrite dans plusieurs aspects des recherches scientifiques actuelles de Filippo Fabbri, croise les méthodologies et les perceptions.
Le Chant Gravitationnel est une installation visuelle et sonore qui s’appuie sur une transposition poétique et sensorielle des travaux de Galilée réalisés en 1624, à partir d’une expérience permettant de démontrer le principe de l’accélération des corps liés aux champs gravitationnels.
Le dispositif artistique procure au visiteur une expérience sensorielle, visuelle et sonore en perpétuelle métamorphose, capable de faire ressentir physiquement ce phénomène. La gravité est l’une des quatre interactions fondamentales qui régissent l’Univers. Le chant gravitationnel propose une perception poétique de ce phénomène, qui conditionne toute forme de vie dans notre monde et qui est à l’origine du fonctionnement même de la nature et du cosmos.
> Modération : Annick Bureaud
> A la pause : Annonces & Brèves du public
> Echanges autour d’un verre à l’issue des présentations
(sous réserve de la réglementation sanitaire en cours)
Programme créé par Leonardo/ISAST (www.leonardo.info), LASER (Leonardo Art Science Evening Rendez-vous) (www.leonardo.info/laser) est un partage d’expériences autour de projets art-science dans des rencontres semi-formelles, hors du cadre institutionnel.
La Rencontre LASER Paris du 31 mars 2022 est co-organisée par Leonardo/Olats et La Diagonale Paris-Saclay (http://www.ladiagonale-paris-saclay.fr), avec le soutien de la Fondation Daniel et Nina Carasso (https://www.fondationcarasso.org/), en partenariat avec la Cité internationale des arts (https://www.citedesartsparis.net/) et le Laboratoire TEAMeD de l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis et l’Ecole Universitaire de Recherche ArTeC. Elle a reçu la labellisation d’ITACCUS, le Comité pour l’Utilisation Culturelle de l’Espace de la Fédération Internationale d’Astronautique.
Publié dans Anouncement, Art-Science, Art-Science, Space Art, Space Art, Unclassified
Marqué avec art spatial, art-science, Filippo Fabbri, LASER Paris, Laurent Karst, Marcus Neustetter, Space art
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« Adsum », la nouvelle œuvre d’art spatial d’Eduardo Kac
La plupart des résidences d’art exige de présenter un projet au préalable et la plupart du temps sur un thème précis. Pour les résidences de la Maison Malina avec Leonardo/Olats, j’ai pris le parti inverse : pas de thème, pas de sujet, pas d’obligation de production d’aucune sorte.
Les résultats sont assez enthousiasmants, je dois dire. Voici le premier à être annoncé, d’autres à venir !
Adsum, la nouvelle œuvre d’art spatial d’Eduardo Kac sera lancée le 19 février 2022
Adsum partira sur une fusée Antares 230+ du site de lancement de la NASA de Wallops en Virginie pour la Station Spatiale Internationale.
Pour voir le lancement en direct
Northrop Grumman prévoit un décollage de sa fusée Antares au plus tôt à 12:39 pm EST / 18:39 CET samedi 19 février depuis le site de lancement de la NASA sur l’île de Wallops en Virginie.
Eduardo Kac écrit :
« Adsum est une sculpture cubique en verre à l’intérieur de laquelle des lettres sont gravées au laser. Les lettres sont positionnées les unes devant les autres, formant ainsi un poème spatial à l’intérieur du cube de verre qui peut être lu dans toutes les directions. « Adsum » signifie « je suis ici » en latin, utilisé pour indiquer que l’orateur est présent (équivalent à l’exclamation « ici ! » dans un appel nominal).
Pour créer ce poème spatial, j’ai développé une nouvelle police de caractères dans laquelle la lettre « N » prend la forme d’un sablier et la lettre « S » a la forme du symbole de l’infini. Il en est ainsi pour que l’œuvre soit lisible de n’importe quel point de vue à l’intérieur du cube. Les deux autres lettres, qui se situent entre « N » et « S », sont un « o » minuscule et un « O » majuscule (évoquant respectivement la Lune et la Terre). Pris ensemble, il est toujours possible de lire NoOS ou SOoN en trois dimensions ».
Le projet sur le site de l’artiste
Adsum a été présentée publiquement pour la première fois lors de l’atelier EuroMoonMars, du 18 au 20 novembre 2019, réalisé au Centre européen de recherche et de technologie spatiales (ESTEC), Noordwijk, Pays-Bas. Adsum s’envolera vers l’ISS avec le soutien de la Stichting Moon Gallery Foundation. Adsum a été conçue et produite en 2019 lors d’une résidence Maison Malina à Paris, organisée Annick Bureaud, Leonardo/Olats, avec le soutien de la Fondation Daniel & Nina Carasso.
Publié dans Art-Science, Art-Science, Space Art, Space Art
Marqué avec Adsum, Ana Rewakowicz, Annick Bureaud, art spatial, Eduardo Kac, Leonardo/ISAST, Space art
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Podcasts Roots & Seeds et vidéos Corps spatial
Ce dernier trimestre a été pour le moins dense mais je clos l’année avec satisfaction avec les podcasts de Roots & Seeds XXI et les vidéos de la journée d’étude Quel corps spatial, projets réalisés pour Leonardo/Olats.
Pour Roots & Seeds XXI, nous avons produit une série de podcasts reposant sur un jeu de cartes conçu spécialement pour le projet. Ces podcasts ont été réalisé avec les participants des trois workshops « Cartography of a Garden » qui se sont tenus à Barcelone, Linz et Paris. Tous les participants ont répondu à la même question « joker » : Roots or Seeds ? Puis ils ont choisi deux autres cartes au hasard. Toutes leurs réponses dans ces 24 podcasts choraux.
Quel corps spatial ? — Which Bodies in/for Space?
Vous n’avez pas pu assister à cette journée d’étude qui s’est tenue le 26 octobre 2021 au Centre Wallonie Bruxelles à Paris ? Retrouvez en ligne l’intégralité des présentations et des débats, sur YouTube ou sur Vimeo selon vos préférences.
Publié dans Art & Non Human, Art-Science, Conf-organisation, Conference, Space Art
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La Méduse de la Lune
– Savez-vous qu’une méduse est allée sur la Lune ?
– Une méduse ? sur la Lune ?
– Absolument !
Et si vous ne me croyez pas venez retrouver Fabienne Gambrelle, Anaïs Tondeur et Gabriel Grandry qui ont raconté et illustré cette aventure poétique dans le livre La Méduse de la Lune.
Ils seront à la librairie La Terrasse de Gutenberg, 9 Rue Emilio Castelar, 75012 Paris, le dimanche 12 décembre à partir de 16h et se feront un plaisir de vous le dédicacer, à vous ou à quelqu’un à qui vous avez envie de faire un joli cadeau. Pour les fêtes de fin d’année, offrez (-vous) la Lune !
Si vous n’êtes pas à Paris ou pas libre ce jour là, vous pouvez aussi l’acquérir en ligne : subjectile.com ou commander votre ouvrage dédicacé à la librairie Terrasse de Gutenberg.
LASER PARIS – « Corps à Corps » – 9 décembre 2021
Une plante peut-elle incarner le trauma vécu par les humains dans un territoire donné ? Avoir un appareillage technologique, est-ce être « handicapé » ou « augmenté » ? Cette Rencontre LASER Paris confronte les corps.
« Corps à Corps »
Rencontre LASER Paris
Jeudi 9 décembre 2021
Cité internationale des arts
18 rue de l’Hôtel de Ville
75004 Paris
19h00 – 21h00
avec Abdessamad El Montassir, Maflohé Passedouet, Eric Monacelli, Gladys Foggea.
Programme
> Abdessamad El Montassir (artiste) // « Psyché humaine et corps de plante » autour du projet Résistance Naturelle
Les traumas inscrits dans la psyché humaine se transmettent sur plusieurs générations. Ceux subis par les plantes s’inscrivent dans leurs corps et perdurent bien au-delà de la plante initiale. Héritage épigénétique.
Une plante peut-elle être un indicateur des rapports de forces socio-politiques dans un territoire donné ?
En prenant comme point de départ ces axes de recherches – le droit à l’oubli, les récits fictionnels et viscéraux, et le trauma d’anticipation-, Abdessamad El Montassir propose de questionner comment les élaborations imaginaires, qui ne sont pas basées sur le vécu, constituent et légitiment une mémoire. Dans un même temps, il interroge comment ces récits affectent des formes de comportements sociaux des citoyens ; et comment ils peuvent servir à l’historisation.
Pour déployer ces recherches, il s’appuie sur des éléments non-humains et notamment une plante, le daghmous, qui a développé des systèmes de résistance et que l’artiste suit par le biais d’expérimentations scientifiques et d’interprétations métonymiques.
> Eric Monacelli, Professeur des Universités au Laboratoire d’Ingénierie des Systèmes de Versailles (Université Paris-Saclay, UVSQ), Président de Centre d’Expertise National CEREMH, Maflohé Passedouet, artiste, compagnie Mobilis-Immobilis, et Gladys Foggea, danseuse // (projet soutenu par La Diagonale Paris-Saclay) // « Corps mobilisé », autour du projet À la Verticale de Soi.
Lors des compétitions dans certains sports « avoir un handicap » est signe d’excellence. Pour certains d’entre nous, approcher le monde avec un appareillage technologique, c’est être « augmenté ».
La danse professionnelle, encore largement perçue comme le lieu du corps « parfait », s’ouvre depuis de très nombreuses années à des corps multiples : plus petits, plus maigres, plus gros, plus grands, moins musclés, plus gauches, moins virtuoses, plus vieux. L’appareillage du corps y est souvent contrainte.
À la Verticale de Soi renverse cette proposition. Aux frontières de l’art et de la recherche, du spectacle et de la technologie, le projet repose sur la conception d’une solution d’assistance pour une danse inclusive et le développement d’un nouvel équipement pour des danseurs en situation de mobilité réduite.
La création scénique fait collaborer des prototypes robotiques, intégrant le vêtement et la danse, pour proposer une perspective futuriste sur la considération du handicap. Rendues invisibles, les assistances entre les êtres, les objets et l’environnement permettent de métamorphoser les difficultés en facilités.
Le travail de recherche scientifique porte sur l’étude et la conception des éléments d’assistance basés sur une solution de robotique souple. Il s’agit d’éléments flexibles articulés par des actionneurs pneumatiques sous dimensionnés. Cette démarche vise à développer une assistance au maintien des danseurs à mobilité réduite qui soit sûre et légère. Le danseur à mobilité réduite peut ainsi se déplacer (en appui) sans une gêne bloquante.
Le projet est porté par la compagnie Mobilis-Immobilis (M. Passedouet) et le laboratoire de recherche LISV (E. Monacelli). Il est développé avec les soutiens de la Diagonale Paris-Saclay, de l’UVSQ et de l’Université Paris-Saclay.
> Modération : Annick Bureaud
Programme créé par Leonardo/ISAST (www.leonardo.info), LASER (Leonardo Art Science Evening Rendez-vous) (www.leonardo.info/laser) est un partage d’expériences autour de projets art-science dans des rencontres semi-formelles, hors du cadre institutionnel.
Rencontre LASER Paris co-organisée par Leonardo/Olats et La Diagonale Paris-Saclay (http://www.ladiagonale-paris-saclay.fr), en partenariat avec la Cité internationale des arts (https://www.citedesartsparis.net/, l’équipe de recherche TEAMeD (https://teamed.univ-paris8.fr/) de l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis et l’Ecole Universitaire de Recherche ArTeC (https://eur-artec.fr/), avec le soutien de la Fondation Daniel et Nina Carasso (https://www.fondationcarasso.org/) et le programme Investissements d’Avenir.
LASER Paris « Histoires d’espèces » – 18 novembre 2021
Le vivant, l’artificiel, la fiction, le réel, cette Rencontre LASER Paris explore des Histoires d’espèces.
avec France Cadet, Frédéric Deslias et Norbert Merjagnan
Entrée libre sur inscription
Des espèces, vivantes, disparaissent. D’autres, artificielles, semblent émerger. Certaines, mutantes, s’installent. Il y a des espèces terrestres et d’autres extra-terrestres: humaines et autres qu’humaines dans les vaisseaux spatiaux, robotiques sur d’autres corps célestes, dans le système solaire et au-delà et peut-être même des espèces inconnues quelque part dans cet « ailleurs » qu’est l’univers. Le vivant et l’artificiel s’entremêlent pour dessiner un futur qu’explore la science-fiction mais dont une possibilité est en train d’advenir.
Lors de cette Rencontre LASER nous croiserons ainsi des histoires d’espèces …
Programme
> France Cadet (artiste) // « Mutations » autour du projet Leçons de choses 2.0
Sur un ensemble de cartes scolaires qui autrefois servaient pour enseigner la botanique, la zoologie ou encore l’instruction civique, France Cadet inscrit des modifications avec des encres invisibles UV, mettant en lumière les rapides mutations de notre monde. Muni de lampes UV, le public, tel un explorateur des temps modernes, accède à une version actualisée de ces leçons de choses d’antan et les changements de paradigmes qui en découlent.
Elle réalise ainsi une galerie d’espèces disparues, puis un ensemble de portraits de personnages historiques ayant affronté la machine, notamment dans des jeux de réflexion comme les échecs ou le jeu de go.
Enfin une série d’autoportraits de l’artiste révèle l’omniprésence des algorithmes. Elle dépeint une société hyper connectée, un monde de contrôle délégué à la machine, dévoilant les prouesses et les déboires de l’IA au service de la surveillance humaine.
La présentation de France Cadet sera accompagnée d’une exposition « pop up ».
> Frédéric Deslias, metteur en scène, compositeur et artiste numérique, Norbert Merjagnan, écrivain de science-fiction (projet soutenu par La Diagonale Paris-Saclay) // « Vers l’infini et au-delà … », autour du projet #COLONIE.S
Détournant un cliché de la science-fiction pour réinventer une fable écologique dont nous sommes les protagonistes, #COLONIE.S reprend la logique narrative du jeu vidéo multi-joueurs, s’appuyant sur un dispositif de géolocalisation : du wifi, des balises ibeacons et des tags d’objets NFC. Les protagonistes sont guidés par un assistant vocal A.I. et via une interface utilisateurs développée sur smartphone pour découvrir et performer l’histoire.
Habiter sur une autre planète accueillante comme une Terre Bis ou plus hostile telle Mars, trouver dans le cosmos du vivant différent de nous ou un peu comme nous. Habiter sur Terre, mais autrement. #COLONIE.S est un spectacle immersif hors-normes qui change le regard sur notre planète à la lumière de l’exobiologie et des exoplanètes.
> Modération : Annick Bureaud
Programme créé par Leonardo/ISAST (www.leonardo.info), LASER (Leonardo Art Science Evening Rendez-vous) (www.leonardo.info/laser) est un partage d’expériences autour de projets art-science dans des rencontres semi-formelles, hors du cadre institutionnel.
Rencontre LASER Paris co-organisée par Leonardo/Olats et La Diagonale Paris-Saclay (http://www.ladiagonale-paris-saclay.fr), en partenariat avec la Cité internationale des arts (https://www.citedesartsparis.net/, l’équipe de recherche TEAMeD (https://teamed.univ-paris8.fr/) de l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis et l’Ecole Universitaire de Recherche ArTeC (https://eur-artec.fr/), avec le soutien de la Fondation Daniel et Nina Carasso (https://www.fondationcarasso.org/) et le programme Investissements d’Avenir.
LASER Paris Septembre 2021 : « Au pied de mon arbre … »
Et hop ! L’automne arrive mais je reste dans des projets liés au végétal avec cette Rencontre LASER Paris « spéciale Roots & Seeds XXI ».
avec Amandine Cornille, Marjolijn Dijkman, Marc-Williams Debono
Entrée libre dans la limite des places disponibles sur inscription.
Certaines espèces ont plus d’attrait à nos yeux que d’autres. Que nous le voulions ou non, nous hiérarchisons le Vivant. Jusquà récemment les animaux avaient la primeur sur les végétaux. Aujourd’hui les plantes ont reconquis leur place et sont au cœur de recherches scientifiques, de créations artistiques, de discours et de théories innombrables. Certaines, cependant, nous sont plus désirables que d’autres. L’Arbre est une de ces plantes emblématiques qui nous aimantent. Il est un des fils conducteur de cette Rencontre LASER qui s’inscrit dans le cadre du projet européen Roots & Seeds XXI. Crise de la biodiversité et résistance des plantes dont Leonardo/Olats est partenaire.
Programme
> Amandine Cornille Chercheuse, laboratoire « Génétique Quantitative et Évolution – Le Moulon » (Université Paris-Saclay – INRAE – CNRS – AgroParisTech) // « La marche de l’arbre » autour de la recherche Les tribulations du pommier cultivé en Eurasie: une histoire complexe de domestication et vers une conservation raisonnée de ses apparentés sauvages
Au commencement était la pomme. Les nôtres, celles que nous trouvons sur les marchés et dans nos magasins, sont les lointaines descendantes d’une même espèce de pommier originaire de la lointaine Asie. De sauvage, il devint domestique et multiplia ses variétés, aidé en cela par des générations d’Humains. Pommiers domestiques et pommiers sauvages font désormais face à de nouvelles menaces.
Amandine Cornille et son équipe combinent l’expérimentation en laboratoire, les expériences de terrain, ainsi que la génomique et la génétique des populations afin de comprendre l’impact du changement climatique et de l’émergence de nouveaux ravageurs sur les arbres fruitiers. Cette recherche vise à la conservation raisonnée des espèces sauvages apparentées aux fruitiers domestiqués notamment par le biais d’un verger conservatoire, expérimental et pédagogique de pommiers sauvages sur le plateau de Saclay.
> Marjolijn Dijkman, Artiste // « Disparition » autour du projet Between the Lines (Présentation en anglais, non traduite)
Il est des terres traumatisées, dans lesquelles sont inscrites la violence des humains entre eux. L’Est de la France et ses lignes de front en fait partie qui recèle encore un arsenal toxique. Les forêts de pins qui y furent plantées après la première guerre mondiale en guise de compensation et pour neutraliser un territoire devenu dangereux sont aujourd’hui soumises aux effets conjugués du changement climatique et de l’attaque d’un insecte (Ips Typographus) qui les déciment.
Avec Between the Lines, Marjolijn Dijkman croise recherche de terrain, analyse de données, biotechnologies et recherche d’un vaccin contre la maladie provoquée par l’insecte, et intelligence artificielle pour dessiner les contours monumentaux de l’impact du changement climatique et du coléoptère sur les forêts de pins dans les paysages bouleversés de la ‘Zone Rouge’ du Nord-Est de la France.
> Marc-Williams Debono, Neuroscientifique, Responsable du Pôle Art & Science du Collectif Culture 91 // « Relation » autour de la question Art & Science : Une intelligence sensible
Relation entre les plantes d’une même espèce, entre les plantes d’espèces différentes, entre espèces différentes. Le Vivant n’existe jamais seul et tout vivant dispose de moyens d’appréhender, de percevoir, d’interpréter et d’agir sur/dans son milieu, avec les « autres ».
La science s’ouvre à une autre compréhension du végétal et l’art aborde la plante de mille autres manières que la canonique illustration botanique. Les deux s’enrichissent réciproquement.
Partant d’observations scientifiques et de ses recherches sur la nature électrogénique et cognitive des rapports entre les plantes et le milieu ainsi que sur son expérience de collaborations et de projets art-science, Marc-Williams Debono s’interroge sur le rôle des intelligences relationnelles et du retour du sensible dans les pratiques transdisciplinaires contemporaines en art & science, ainsi que sur les mutations culturelles qu’elles engendrent.
> Modération : Annick Bureaud
Programme créé par Leonardo/ISAST (www.leonardo.info), LASER (Leonardo Art Science Evening Rendez-vous) (www.leonardo.info/laser) est un partage d’expériences autour de projets art-science dans des rencontres semi-formelles, hors du cadre institutionnel.
La Rencontre LASER Paris du 23 septembre 2021 est co-organisée par Leonardo/Olats et La Diagonale Paris-Saclay (http://www.ladiagonale-paris-saclay.fr), avec le soutien de la Fondation Daniel et Nina Carasso (https://www.fondationcarasso.org/).et du programme Creative Europe de l’Union Européenne, en partenariat avec la Cité internationale des arts (https://www.citedesartsparis.net/) et le Laboratoire TEAMeD de l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis et l’Ecole Universitaire de Recherche ArTeC.
La Rencontre du 23 septembre 2021 s’inscrit dans le cadre du projet « Roots & Seeds XXI. Biodiversity crisis and plant resistance » et bénéficie à ce titre d’un soutien du programme Creative Europe de l’Union Européenne.
Partenaires « Roots & Seeds XXI », Quo Artis (lead), Ars Electronica, Leonardo/Olats, Université de Barcelone, en collaboration avec l’Institut Botanique de Barcelone.