La « raison d’être » d’un accrochage

10 décembre 2018, je me précipite au Centre Pompidou pour voir l’exposition consacrée à Franz West. C’est le dernier jour.

Mon propos ici n’est pas de faire un texte sur l’œuvre passionante de cet artiste mais de m’interroger sur le choix de présentation d’une œuvre intitulée « Ohne Titel » (sans titre donc) de 1974 et que voici.

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On notera que l’œuvre est accrochée au mur et présentée comme un tableau.

Et maintenant, voici le cartel

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Ce choix d’accrochage m’a laissée sans voix. Que l’on n’autorise plus le public à chausser les sandales afin de préserver l’œuvre, ça je le comprends, mais pourquoi donc l’avoir accrochée au mur et lui ôter ainsi toute sa signification et sa force ? Ceci était d’autant plus incompréhensible que d’autres œuvres étaient mises à disposition du public, respectant leur conception initiale mais certaines, trop fragiles, avaient tout simplement la mention « ne pas toucher ».

Les voix des commissaires sont parfois vraiment impénétrables … à moins que ce ne soient celles des collectionneurs …

 

 

 

 

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