The Jellyfish goes to Korčula

It is happening Wednesday July 26th, at 9 pm at Duke’s Passage in Korčula City.

"La méduse de la Lune", par Fabienne Gambrelle ; illustrations Anaïs Tondeur & Gabriel Grandry

« La méduse de la Lune », par Fabienne Gambrelle ; illustrations Anaïs Tondeur & Gabriel Grandry

 

In the framework of my joint residency « Underwater: Escaping (sound) Pollution » with Robertina Šebjanič at Siva Zona / gray) (area, the art gallery directed and curated by Darko Fritz, I shall tell the story of The Jellyfish and the Moon, written by Fabienne Gambrelle and illustrated by Anaïs Tondeur and Gabriel Grandry with music acompaniment by Robertina Šebjanič and Manja Ristić. Meant as a children book, the Jellyfish and the Moon is a contemporary tale of a jellyfish trying to avoid the (sound) pollution and disturbance generated by tourism by escaping to the Moon where she dreams for a better world.

Robertina Šebjanič will then perform Aquatocene in which the sound of the underwater pollution is at the core of the sound compositions. She will be joined by Manja Ristić, a violinist who plays the violin as an all-encompassing sound facility with a poetic sonic range of unconventional sound creation possibilities.

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d’ISEA à Orange Gardens, juin, le mois des conférences

Juin 2017 a été le « mois des conférences » pour moi. L’occasion d’afficher les sempiternelles photos d’une personne (moi) avec un micro, derrière un ordinateur … Pour changer, j’ai décidé d’y ajouter une diapo, au hasard (ou quasi) de chacune des présentations.

Nous avons donc eu, dans l’ordre d’apparition :

Présentation institutionnelle de Leonardo/Olats à ISEA, Manizales, Colombie.

A.Bureaud, ISEA 2017 (photo Danielle Siembieda)

A.Bureaud, ISEA 2017 (photo Danielle Siembieda)

J’ai bien sûr présenté nos activités, dont l’implication de l’association dans les projets « Trust Me, I’m An Artist » et « FEAT » et j’ai essayé d’y soulever quelques questions qui actuellement me tiennent à cœur. La première est le choix cornélien qu’ont à faire tous ceux dont le pays n’a pas l’anglais comme langue officielle : faut-il écrire —en anglais— pour ses pairs et avoir une audience internationale ou pour son environnement et son public dans sa langue maternelle ? Outre la perte d’un public, ne va t-on pas vers une perte de la biodiversité culturelle et un appauvrissement de la pensée par une normalisation dans un pidgin international ? La deuxième question est celle d’un changement de notre rôle en tant qu’acteur culturel. Pendant des années nous avons eu comme mot d’ordre à Leonardo de « rendre visible les signaux faibles », c’est-à-dire d’identifier et de soutenir des artistes et des tendances émergentes. A l’heure des réseaux sociaux et de la sur-communication, on peut se demander s’il existe encore des signaux faibles, toute chose étant communiquée quasi avant même d’avoir existée. En revanche, la durée de vie d’une information ou d’un projet devient de plus en plus brève et la mémoire de plus en plus courte. Dans ce contexte, notre rôle deviendrait plutôt de « sauver du flux et du bruit » et d’aider les artistes à s’inscrire dans la durée au-delà des tendances marketing et du buzzing.

ISEA-Leonardo-Olats

 

 

- Communication « Where is Art and Where is Science in Art-Science », keynote à ISEA Manizales, Colombie

A.Bureaud, Keynote ISEA 2017 (photo Gilberto Prado)

A.Bureaud, Keynote ISEA 2017 (photo Gilberto Prado)

Un peu contre la tendance à tout labelliser « art-science », à croire que la solution à tous nos maux réside dans cette rencontre, et surtout à inclure sous cette étiquette des choses extrêmement différentes, j’ai proposé une remise à plat des diverses composantes et au passage, j’ai plaidé pour une réhabilitation de l’illustration scientifique en en montrant les nouveaux modèles (dont la visualisation et la sonification ne sont qu’un des aspects). J’ai aussi évoqué le croisement des méthodologies (méthodologies scientifiques reprises par les artistes mais également l’importation de méthodologies artistiques dans les laboratoires, notamment à travers les exemples des œuvres de Jennifer Willet et Kira O’Reilly). J’ai mentionné, également, cette idée de « sortir les expériences du labo » qui est un sujet que j’aimerais travailler plus avant. J’ai aussi essayé de plaider pour un renouvellement d’un discours artistique et esthétique face aux discours de politique culturelle et à la parole théorique universitaire qui me semblent dominer les débats aujourd’hui et dans lequel l’art se dissout. Mais je ne suis pas sûre d’avoir fait passer ce message là (qui demande d’ailleurs de ma part d’être mieux exprimé et argumenté).

ISEA-Keynote

- « L’objet » d’art. Du ready-made au DIY, du post-internet à l’objet vivant : l’objet au-delà de l’objet, Art Factory, Orange Gardens

Dans le cadre de l’Art Factory et des résidences d’artistes mis en place par Orange en collaboration avec Décalab, j’ai fait une conférence dans le cycle associé à ce projet. Ce titre, terriblement long, peut se résumer à : les différents régimes de l’objet d’art aujourd’hui. Sur le schéma ci-joint, il manque une nouvelle catégorie qui est ce que j’appelle les « objets fétiches », objets complexes, souvent dans le champ art-science, dont la seule apparence ne permet pas d’en appréhender la richesse. Ils deviennent alors des supports, des intermédiaires, d’une narration, d’une histoire qui doit être déroulée, dépliée dans la relation avec le public.

A.Bureaud-Cartographie-Objets

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Des paillettes pour un saumon. Trust Me, I’m An Artist, journal de bord n°15

Leonardo/Olats est partenaire du projet européen Trust Me, I’m An Artist. Dans ce cadre, je tiens un « Journal de Bord » avec des compte-rendus des réunions et des rencontres, mais aussi mes réflexions, lectures et interrogations.

Be-wildering, Kira O'Reilly & Jennifer Willet, Waag Society, Amsterdam, 12 mai 2017 (photo Alex May)

Be-wildering, Kira O’Reilly & Jennifer Willet, Waag Society, Amsterdam, 12 mai 2017 (photo Alex May)

En ce joli week end de mai, j’avais hâte que le Thalys arrive à Amsterdam. Un peu pour m’extraire de la bande de jeunes femmes bruyantes en virée entre copines qui occupaient le wagon ; beaucoup pour, enfin, « voir en vrai » une performance de Kira O’Reilly  associée à Jennifer Willet et me confronter à la question éthique qu’elles allaient poser et dont je ne savais pas grand-chose pour ne pas dire rien.

Cette session de Trust Me, I’m An Artist s’est apparenté à des poupées russes, emboîtant projets, actions et formats au sein d’une même soirée. Le principe de base de Trust Me, I’m An Artist est qu’un(e) artiste expose un projet soulevant des questions éthiques devant un comité d’éthique qui rend des recommandations. Afin d’éclairer le comité (et le public), il/elle le recontextualise au regard de ses créations antérieures. Parallèlement l’artiste présente une performance ou une installation, mais dans un autre espace-temps.

Be-wildering, Kira O'Reilly & Jennifer Willet, Waag Society, Amsterdam, 12 mai 2017 (photo Annick Bureaud)

Be-wildering, Kira O’Reilly & Jennifer Willet, Waag Society, Amsterdam, 12 mai 2017 (photo Annick Bureaud)

Avec Be-wildering, Kira O’Reilly et Jennifer Willet ont combiné les divers éléments en un seul : la présentation devant le comité fut scénographiée comme une performance incluant une sorte de « trailer » (performance dans la performance) de ce que les artistes veulent faire et donc des projets soumis au comité d’éthique.

Be-wildering, Kira O'Reilly & Jennifer Willet, Waag Society, Amsterdam, 12 mai 2017 (photo Annick Bureaud)

Be-wildering, Kira O’Reilly & Jennifer Willet, Waag Society, Amsterdam, 12 mai 2017 (photo Annick Bureaud)

Vêtue d’une longue robe à paillettes verte et portant une coiffe à plumes de la même couleur, Kira O’Reilly fit son apparition la première dans le Theatrum Anatomicum dans le bâtiment de la Waag, suivie par Jennifer Willet portant une blouse de laboratoire modifiée, rehaussée de dentelles et sertie de boules de verre comme autant de boîtes de pétri sphériques, évoquant les scientifiques des siècles passés, quand s’élaborait la science positiviste.

Tout en préparant les ingrédients pour la « performance dans la performance », les artistes ont déroulé leurs parcours, questionné les bases même de l’éthique et des comités d’éthique en science et en art et leur contingence, discuté cette notion de confiance qui constitue le titre même du projet.

Be-wildering, Kira O'Reilly & Jennifer Willet, Waag Society, Amsterdam, 12 mai 2017 (photo Annick Bureaud)

Be-wildering, Kira O’Reilly & Jennifer Willet, Waag Society, Amsterdam, 12 mai 2017 (photo Annick Bureaud)

Be-wildering, Kira O'Reilly & Jennifer Willet, Waag Society, Amsterdam, 12 mai 2017 (photo Annick Bureaud)

Be-wildering, Kira O’Reilly & Jennifer Willet, Waag Society, Amsterdam, 12 mai 2017 (photo Annick Bureaud)

 

 

 

 

 

 

 

 

Be-wildering, Kira O'Reilly & Jennifer Willet, Waag Society, Amsterdam, 12 mai 2017 (photo Annick Bureaud)

Be-wildering, Kira O’Reilly & Jennifer Willet, Waag Society, Amsterdam, 12 mai 2017 (photo Annick Bureaud)

Be-wildering, Kira O'Reilly & Jennifer Willet, Waag Society, Amsterdam, 12 mai 2017 (photo Annick Bureaud)

Be-wildering, Kira O’Reilly & Jennifer Willet, Waag Society, Amsterdam, 12 mai 2017 (photo Annick Bureaud)

 

 

 

 

 

 

 

 

Jennifer Willet fit un prélèvement sur le nez de Kira O’Reilly qu’elle recueillit dans l’une des sphères de son costume-blouse de laboratoire.

Be-wildering, Kira O'Reilly & Jennifer Willet, Waag Society, Amsterdam, 12 mai 2017 (photo Annick Bureaud)

Be-wildering, Kira O’Reilly & Jennifer Willet, Waag Society, Amsterdam, 12 mai 2017 (photo Annick Bureaud)

Puis Kira O’Reilly disposa un tas de terre sur le parquet sur lequel elle déversa, dans une image saisissante, un flot scintillant de paillettes. Après avoir mélangé le tout, elle y déposa, cérémonieusement, le corps mort d’un saumon dont elle recouvrit les bords du ventre et la bouche de paillettes.

Be-wildering, Kira O'Reilly & Jennifer Willet, Waag Society, Amsterdam, 12 mai 2017 (photo Annick Bureaud)

Be-wildering, Kira O’Reilly & Jennifer Willet, Waag Society, Amsterdam, 12 mai 2017 (photo Annick Bureaud)

Be-wildering, Kira O'Reilly & Jennifer Willet, Waag Society, Amsterdam, 12 mai 2017 (photo Annick Bureaud)

Be-wildering, Kira O’Reilly & Jennifer Willet, Waag Society, Amsterdam, 12 mai 2017 (photo Annick Bureaud)

Be-wildering, Kira O'Reilly & Jennifer Willet, Waag Society, Amsterdam, 12 mai 2017 (photo Annick Bureaud)

Be-wildering, Kira O’Reilly & Jennifer Willet, Waag Society, Amsterdam, 12 mai 2017 (photo Annick Bureaud)

Be-wildering, Kira O'Reilly & Jennifer Willet, Waag Society, Amsterdam, 12 mai 2017 (photo Annick Bureaud)

Be-wildering, Kira O’Reilly & Jennifer Willet, Waag Society, Amsterdam, 12 mai 2017 (photo Annick Bureaud)

 

 

 

 

 

 

 

Be-wildering, Kira O'Reilly & Jennifer Willet, Waag Society, Amsterdam, 12 mai 2017 (photo Annick Bureaud)

Be-wildering, Kira O’Reilly & Jennifer Willet, Waag Society, Amsterdam, 12 mai 2017 (photo Annick Bureaud)

Be-wildering, Kira O'Reilly & Jennifer Willet, Waag Society, Amsterdam, 12 mai 2017 (photo Annick Bureaud)

Be-wildering, Kira O’Reilly & Jennifer Willet, Waag Society, Amsterdam, 12 mai 2017 (photo Annick Bureaud

 

 

 

 

 

 

 

Be-wildering, Kira O'Reilly & Jennifer Willet, Waag Society, Amsterdam, 12 mai 2017 (photo Annick Bureaud)

Be-wildering, Kira O’Reilly & Jennifer Willet, Waag Society, Amsterdam, 12 mai 2017 (photo Annick Bureaud)

Les deux artistes exposèrent alors leurs projets à venir :

> Jennifer Willet entend porter, au Canada où elle réside, une blouse de laboratoire pendant un an, sans la laver, dans divers endroits —divers laboratoires, mais aussi au club de gym ou chez elle— avant de l’emporter en Finlande pour un projet commun avec Kira O’Reilly.

La blouse accumule ainsi les micro-organismes en opposition totale avec la règle de base qui veut qu’une blouse de laboratoire est faite … pour le laboratoire, ne peut en sortir qu’ayant été lavée et stérilisée. Ce faisant, Willet veut attirer l’attention sur le fait que les règles ne sont pas toujours respectées par ceux-là même qui les édictent (combien de personnes se « baladent » avec leur blouse hors des labos ou utilisent dans ceux-ci des objets non stériles à commencer par leur téléphone portable ?) mais également ouvrir la discussion sur les vecteurs de contamination.

> Kira O’Reilly va faire une performance fin mai avec un saumon, similaire à ce qu’elle fit dans le Theatrum Anatomicum, dans une forêt en Finlande. Elle souligne que la forêt est une forêt « aménagée », autant artificielle (a construct) qu’elle-même peut l’être dans son fourreau vert. Elle entend en outre recouvrir un arbre entier de paillettes, soulevant des questions de pollution aux matières plastiques.

Les deux artistes mettent à la question les règles de non contamination entre zones géographiques, la propagation d’espèces invasives, la notion même de nature sauvage et le rôle et la place de l’humain dans ces processus, son mode même d’existence.

La conclusion du comité d’éthique fut que les deux projets ne présentaient pas de risques majeurs mais que les artistes avaient fourni trop peu d’éléments pour permettre une évaluation correcte. Le comité se proposait donc de les accompagner dans leur mise en œuvre afin d’en limiter les risques tout en permettant leur réalisation.

Le comité d'éthique, Waag Society, Amsterdam, 12 mai 2017 (photo Annick Bureaud)

Le comité d’éthique, Waag Society, Amsterdam, 12 mai 2017 (photo Annick Bureaud)

Le comité nota que l’ensemble de la soirée avait été une mise en scène moqueuse et critique —mais brillante— des procédures, des méthodes et du déroulement d’une soumission normale de projet auprès d’un comité d’éthique.

Le titre du projet, « Be-wildering », du moins tel que je le comprends, est un jeu de langage entre « bewildering » qui signifie « déroutant », « déconcertant » et la référence à un « devenir sauvage », à une injonction à « ensauvager », à la transgression de l’affranchissement des règles, et à l’impossibilité même de l’existence d’un « sauvage ».

Si la performance aurait gagné à être un peu plus resserrée, déroutante, ou plus exactement troublante, elle le fut par son association d’images fortes et dialectiquement opposées : théâtralité de la mise en scène mais dialogues quasi à bâtons rompus entre artistes élaborant un projet commun et échangeant leurs idées ; ambiguïté sexuelle à travers les costumes ; présentations théoriques et intellectuelles formelles et actions artistiques ; artificialité des paillettes et (pseudo) naturalité de la terre et du saumon.

Be-wildering, Kira O'Reilly & Jennifer Willet, Waag Society, Amsterdam, 12 mai 2017 (photo Annick Bureaud)

Be-wildering, Kira O’Reilly & Jennifer Willet, Waag Society, Amsterdam, 12 mai 2017 (photo Annick Bureaud)

Restent les questions éthiques.

Je n’ai pas de compétences me permettant de juger du risque que prend ou que fait courir Jennifer Willet en trimballant sa blouse, de laboratoires en lieux privés ou publics. Je ne peux que raisonnablement penser qu’elle ne récoltera guère plus d’agents pathogènes dans les laboratoires auxquels elle aura accès qu’un voyageur dans le métro parisien aux heures de pointe.

Le saumon porté à travers un bois depuis l’escalier à saumons d’un barrage ou l’arbre recouvert de paillettes seront de toute évidence spectaculaires et saisissants mais seront-ils plus percutants, plus bouleversants que la performance que fit O’Reilly à l’intérieur, dans le Theatrum Anatomicum ? La question de la pollution dans la forêt apparaît comme quasi marginale puisque, de toute façon, même réalisée en intérieur, les paillettes utilisées rejoindront les égouts, il ne reste que celle d’aller « ennuyer » (une fois de plus) un arbre.

Dans les deux cas, la question, pour moi, est plutôt celle de la nécessité d’un autre type de « passage à l’acte » qui serait plus transgressif et éthiquement questionnable qu’une performance dans un lieu culturel clôt. La performance Be-wildering telle qu’elle s’est déroulée à Amsterdam incluait déjà ces actions-limites : Willet de facto, a commencé son projet en recueillant des échantillons dans les bulles de son costume. Comme les paillettes qui s’insinuent partout, qui collent à la peau, elles agissent comme des virus contaminateurs d’idées. « Ça » mature, « ça » évolue et « ça » questionne. Cela me suffirait. J’aurais aimé, en revanche, que fut discuté l’aspect géo-culturel de ces projets qui s’inscrivent dans une histoire artistique, culturelle, philosophique et théorique occidentale.

Comité d’éthique
Dr. Ellen ter Gast, biologiste, philosophe et enseignante ; Dr. Sabine Roeser, professeure d’éthique à l’Université de Technologie de Delft ; Dr. Toby Kiers, professeure d’Interactions Mutualistes au Département de Sciences Ecologiques, faculté des Sciences de la Vie et de la Terre à l’Université libre d’Amsterdam ; Chris Bisson, Directeur du développement du projet Eden et Karin Spaink, journaliste, auteure et féministe.
Le projet Trust Me, I’m an Artist est soutenu financièrement par le programme Creative Europe de l’Union Européenne.

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LASER Paris – 3 mai 2017

LASER Paris - 3 mai 2017 - Annick Bureaud, Pauline Dorkel et Jean-François Sanz (photo Décalab)

LASER Paris – 3 mai 2017 – Annick Bureaud, Pauline Dorkel et Jean-François Sanz (photo Décalab)

La deuxième édition des rencontres LASER Paris s’est tenue chez agnès b. le 3 mai 2017.

Au programme

> Karine Bonneval (artiste) et Claire Damesin (écophysiologiste au laboratoire ESE / Ecologie, Systématique et Evolution, UPSud, CNRS, AgroParisTech à Orsay // « Respirer avec les arbres » autour du projet « Dendromité : En intimité avec les arbres » (projet soutenu par La Diagonale Paris-Saclay).

Claire Damesin et Karine Bonneval - LASER Paris, 3 mai 2017 (photo Décalab)

Claire Damesin et Karine Bonneval – LASER Paris, 3 mai 2017 (photo Décalab)

Claire Damesin, LASER Paris, 3 mai 2017 (photo Décalab)

Claire Damesin, LASER Paris, 3 mai 2017 (photo Décalab)

 

 

 

 

 

 

 

> François-Joseph Lapointe (artiste et scientifique, professeur au Département des sciences biologiques de l’Université de Montréal, directeur du Laboratoire d’écologie moléculaire et d’évolution) // « Je est un Autre : de l’ADN au microbiome » autour de ses projets et performances artistiques « De la chorégénétique à l’art métagénomique »

François-Joseph Lapointe, LASER Paris, 3 mai 2017 (photo Décalab)

François-Joseph Lapointe, LASER Paris, 3 mai 2017 (photo Décalab)

> Ana Rewakowicz (artiste interdisciplinaire, née en Pologne, vit à Montréal, doctorante aux laboratoires LinX et Ladhyx à l’Ecole Polytechnique à Paris, En résidence à la Cité internationale des arts ) // « Prendre l’eau de l’air au filet » autour du projet « Collecteur de brouillard / Mist Collector » (en cours).

 

Ana Rewakowicz, LASER Paris, 3 mai 2017 (photo Décalab)

Ana Rewakowicz, LASER Paris, 3 mai 2017 (photo Décalab)

 

Les rencontres LASER / Leonardo Art-Science Evening Rendezvous sont un projet de Leonardo/ISAST. Sur le modèle du « salon de conversation », artistes et scientifiques présentent leurs recherches et leurs projets dans un format où la discussion et la rencontre avec le public sont privilégiées.

 La relation art-science a pris depuis quelques années une nouvelle ampleur et recouvre des pratiques, des thématiques et des approches très diverses, sinon opposées. LASER Paris entend explorer les différentes modalités de ces créations et recherches pour constituer un lieu de réflexion et d’échange et offrir des opportunités de rencontres professionnelles entre les acteurs.

Lors de chaque rencontre, deux artistes et deux scientifiques présentent leurs travaux. Un de ces « duos » est issu des projets soutenus par La Diagonale Paris-Saclay. En outre, en 2017, la thématique de l’anthropocène a été retenue comme fil rouge : à chaque rencontre au moins un des participants sera un artiste ou un scientifique dont le travail ou la recherche porte sur ce thème. Et, selon la formule des rencontres LASER, le public aura son mot à dire non seulement dans les débats autour des projets mais également par un temps dédié à ses annonces et les discussions ouvertes à l’issue des présentations.

En 2017, LASER Paris est co-organisé par Leonardo/Olats, La Diagonale Paris-Saclay et Le Fonds de dotation agnès b.

 

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Future Emerging Art and Technology – Dundee Exhibition 2017

Spring has arrived. Time to get out and to go to Dundee, Scotland for the first exhibition from the FEAT / Future Emerging Art and Technology project.

The exhibition takes place at the LifeSpace Science Art Research Gallery, School of Life Sciences, Old Hawkhill Road, University of Dundee, Dundee, Scotland DD1 5E and it runs from April 13th to June 17th.

The exhibition includes new artworks by boredomresearch, Evelina Domnitch and Dmitry Gelfand, Anna Dumitriu, Špela Petrič & MihaTuršič, Semiconductor, and Pinar Yoldas, created through in-depth embedded residencies at the forefront of new research in EU Future Emerging Technology (FET) projects working side-by side with scientists.

Anna Dumitriu, "Make, Do and Mend", 2017 (photo Annick Bureaud)

Anna Dumitriu, « Make, Do and Mend », 2017 (photo Annick Bureaud)

 

Evelina Domnitch, Dmitry Gelfand, "Ion Hole", 2016 (photo Domnitch-Gelfand)

Evelina Domnitch, Dmitry Gelfand, « Ion Hole », 2016 (photo Domnitch-Gelfand)

 

Boredomresearch, "Robot in Distress", 2017 (photo Boredomresearch)

Boredomresearch, « Robot in Distress », 2017 (photo Boredomresearch)

Spela Petric - Miha Tursic, "Becoming A.Thing", 2017 (photo Annick Bureaud)

Spela Petric – Miha Tursic, « Becoming A.Thing », 2017 (photo Annick Bureaud)

Semiconductor, "Parting The Wave", 2017 (photo Semiconductor)

Semiconductor, « Parting The Wave », 2017 (photo Semiconductor)

FEAT is an initiative of eutema GmbH (AT), Stichting Waag Society (NL), and youris.com (BE). It has received funding from the European Union’s Horizon 2020 research and innovation programme under grant agreement No 686527 (H2020-FETOPEN-2015-CSA).

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Tour d’horizons des expériences art-science – FOOR – Lille

AB-FOOR

Le 2 décembre 2016, je participais au FOOR / Forum Ouvert Oeuvres et Recherches à Lille avec une présentation intitulée « Tour d’horizons des expériences Arts/Sciences conduites à l’étranger au regard de l’initiative Oeuvres et Recherches ».

J’y proposais une typologie des projets et expériences arts-sciences à travers des exemples pris dans divers pays et représentant différents modèles et modalités d’actions.

L’équipe de FOOR a mis en ligne les vidéos des interventions de cette journée, disponibles ici.

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Lancement de LASER Paris

LASER_paris_150x88En ce début 2017, c’est avec un très grand plaisir que je lance, avec La Diagonale Paris-Saclay et le Fonds de dotation agnès b., LASER Paris, les Leonardo Art Science Evening Rendezvous !

Première rencontre le 23 février 2017

chez agnès b.

17 rue Dieu, Paris 10ème

19h00 à 21h30.

 Au programme

> Marion Laval-Jeantet (artiste, Art Orienté Objet) et Sylvie Lautru (microbiologiste, chercheuse à l’Institut de Biologie Intégrative de la Cellule – (I2BC) // « L’odeur de sainteté » autour du projet « Holly-Coli » (projet soutenu par La Diagonale Paris-Saclay).

> Anaïs Tondeur (artiste) et Marine Legrand (Anthropologue, chercheuse post-doctorante au Muséum national d’Histoire naturelle) // « Panser la terre » autour du projet « Galalithe ».

> Modération : Annick Bureaud

entrée gratuite dans la limite des places disponibles sur inscription (http://bit.ly/2iRtKNa)

 

Leonardo/Olats, La Diagonale Paris-Saclay  et Le Fonds de dotation agnès b s’associent pour lancer les rencontres LASER à Paris.

Les rencontres LASER / Leonardo Art-Science Evening Rendezvous  sont un projet de Leonardo/ISAST . Sur le modèle du « salon de conversation », artistes et scientifiques présentent leurs recherches et leurs projets dans un format où la discussion et la rencontre avec le public sont privilégiées.

La relation art-science a pris depuis quelques années une nouvelle ampleur. Les grandes institutions publiques s’y investissent et on ne compte plus les programmes d’artistes en résidence au sein de laboratoires de recherche.

De question artistique et intellectuelle, Art-Science devient un enjeu social, sociétal, économique, éthique. Cependant ce n’est ni un champ, ni un genre, ni une esthétique unifiés. Art-Science recouvre des pratiques, des thématiques et des approches très diverses, sinon opposées.

LASER Paris entend explorer les différentes modalités de ces créations et recherches pour constituer un lieu de réflexion et d’échange et offrir des opportunités de rencontres professionnelles entre les acteurs.

Lors de chaque rencontre, deux artistes et deux scientifiques présenteront leurs travaux. Un de ces « duos » sera issu des projets soutenus par La Diagonale Paris-Saclay. En outre, en 2017, la thématique de l’anthropocène a été retenue comme fil rouge : à chaque rencontre au moins un des participants sera un artiste ou un scientifique dont le travail ou la recherche porte sur ce thème. Et, selon la formule des rencontres LASER, le public aura son mot à dire non seulement dans les débats autour des projets mais également par un temps dédié à ses annonces et les discussions ouvertes à l’issue des présentations.

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2017: Slow & In-depth

ab-voeux2017low

Tous mes vœux pour 2017, année où on prend le temps de ralentir et d’approfondir.

All my best wishes for 2017, a year to promote a slow & in-depth approach to life.

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FiveWordsForTheFuture

annick-5wordsFiveWordsForTheFuture is a project created by Pier Luigi Capucci, Renato Alberti, Emanuele Bertoni and Giorgia Benvenuti.

As it’s title says, we are asked what are the 5 words or ideas that we believe are crucial for the future. This is recorded in a short video.

I have done the recording of my 5 words during Ars Electronica in septembre 2016 with Pier Luigi Capucci.

The exercice has been truly interesting, trying to figure out in the « noweness » what would be important to focus upon, trying to be reflective upon my own activities and my dreams (what I would like to do but not always can achieve, but may be I should try harder or differently ?). It actually opened up new ideas for me to work upon, or dig into. It has also been more intimidating than I thought it would be.

It is here, hoping it will bring you also some ideas, reflections, starting point for actions, or may be some joint project with me!

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Art and Minitel in France in the 1980s

Just received the book Social Media Archeology and Poetics, edited by Judy Malloy and published at MIT Press, in the Leonardo Book Series, in which there is my article « Art and Minitel in France in the 1980s ». The table of content is absolutely amazing, over 400 pages to read right away!

Livre-Malloy

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