Exposition Publication Expérimentation – En Résidence à OUDEIS (2ème)

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Deuxième semaine de ma résidence de recherche EP/E – Exposition Publication Expérimentation à OUDEIS après celle de fin février.

Soleil magnifique, ciel bleu, platanes et placettes accueillantes : tout donne envie de se poser à une terrasse pour siroter un citron pressé …

Mais quand on voit le local loué par Sandra et Gaspard Bébié-Valérian pour que je puisse tester mes idées « d’expositions dé-pliables » avec leur aide, leurs conseils, leurs regards, dans des discussions passionantes et avec tous les « jouets » que j’ai apporté pour ce faire et tous ceux mis à ma disposition … c’est avec délice que je m’enferme, impatiente de commencer la « phase active » après celle de réflexion (et ses inévitables schémas colorés).

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Réhabiter le monde. L’imaginaire de la résilience

"Neotenous Dark Dwellers. Lygophilia", Robertina Sebjanič, 2018. Photo Miha Godec

« Neotenous Dark Dwellers. Lygophilia », Robertina Sebjanič, 2018. Photo Miha Godec

Le numéro d’art press de juillet-août 2019 vient de paraître avec mon article « Réhabiter le monde. L’imaginaire de la résilience ». Il inclut des œuvres de Victoria Vesna, Robertina Sebjanič, Pinar Yoldas, Gina Czarnecki et Nicolas Floc’h.

Ces dernières semaines ont été riches avec la Rencontre LASER avec Victoria Vesna, Aline Penitot & Olivier Adam et le dîner-performance Hox Zodiac projet de Victoria Vesna et Siddharth Ramakrishnan dans le cadre de la résidence Leonardo Maison Malina de cette dernière. De quoi prolonger la réflexion et nourrir de futurs écrits.

"Koffin", Gina Czarnecki, 2018

« Koffin », Gina Czarnecki, 2018

"Structures productives", Nicolas Floc'h, depuis 2012. Vue de l'exposition "GLAZ", Frac Bretagne, Rennes, 2017

« Structures productives », Nicolas Floc’h, depuis 2012. Vue de l’exposition « GLAZ », Frac Bretagne, Rennes, 2017

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Venise 2019 (suite et fin) : il n’y a pas que la Biennale

* Jannis Kounellis à la Fondation Prada

Jannis Kounellis

Jannis Kounellis

S’il est une exposition à ne pas manquer à Venise c’est bien celle-ci. Magnifique exposition de Jannis Kounellis sous la houlette de Germano Celant. Toutes les œuvres sont magistrales, la présentation dans l’espace de la Fondation est remarquable.

Pour illustrer cette note, j’ai choisi cette œuvre constituée de plateaux suspendus sur lesquels reposent de petits tas de café moulu. Les plateaux tremblent sous l’effet de l’air déplacé par les gens qui passent dans l’escalier, un peu de café tombe, une femme vient le balayer.

 

* European Cultural Center – Palazzo Bembo

(près du Pont du Rialto)

Je n’ai pas encore exactement compris ce qu’était cet European Cultural Center, ni l’approche réelle de l’exposition. Mais peu importe, dans cet ensemble disparate deux œuvres marquent.

"Plastic Reef", Federico Uribe, 2019

« Plastic Reef », Federico Uribe, 2019

La première est Plastic Reef de Federico Uribe qui a transformé deux salles du Palais en récif tropical. On a vraiment l’impression d’être en plongée (la photo ne lui fait pas justice), les couleurs sont éclatantes, c’est enchanteur, un peu kitsch peut-être, jusqu’à ce que l’on réalise que ce paysage sous-marin est entièrement réalisé en objets en plastique.

"Plastic Reef", Federico Uribe, 2019

« Plastic Reef », Federico Uribe, 2019

Bien sûr, nous savons tous qu’il y a beaucoup de plastique dans notre quotidien, mais ici, dans cet amas où petit à petit on identifie les objets derrière les animaux ou les plantes qu’ils « dessinent » et « sculptent », monte un sentiment d’étouffement.

Il pleuvait à Venise ce dimanche de mai, la ville était une marée multicolore de ponchos en plastique. J’en avais un aussi …

 

« Yes, we have done it » - Los Alamos – The Manhattan Project de Manfred Bockelmann

« Yes, we have done it » – Los Alamos – The Manhattan Project de Manfred Bockelmann

La seconde œuvre « Yes, we have done it » – Los Alamos – The Manhattan Project de Manfred Bockelmann, dans une pièce aussi sombre que celle d’Uribe est lumineuse, présente des dessins au fusain sur toile découpés de blouses blanches de laboratoire grandeur nature. Dessous, le nom des scientifiques qui ont participé au projet de la mise au point de la bombe atomique. Dans un angle, une brève vidéo d’Oppenheimer relatant leurs réactions après l’explosion de la bombe.

 

* Accademia

Et puis, à Venise, il y a les collections de l’Accademia et ce sentiment de voir les images de son livre d’histoire prendrent vie.

Il y a aussi l’exposition temporaire de dessins de Leonard de Vinci parmi lesquels « L’Homme de Vitruve ». Il est présenté dans une sorte de cabinet devant lequel une ou deux personnes seulement peuvent se tenir. Se forme une légère file d’attente, chacun reste le temps qu’il/elle désire pour voir le dessin. Derrière, on attend patiemment, respectant ce moment d’intimité. Mon esprit ironique ne peut s’empêcher de penser que cela ressemble quand même furieusement à une procession devant une sainte relique. Et mon tour arrive. Je crois bien qu’avant je n’avais jamais « vu » ce dessin. Et après, je n’ai pas été tout à fait sûre de ce que j’avais vu, d’avoir pu « tout » mémoriser, de ce qui s’était réellement passé.

Est-ce la confrontation d’un dessin devenu iconique avec sa matérialité réelle ? Peut-être. Je ne savais pas qu’il était présenté là, ce jour là. J’ai envie de croire que c’est aussi la rencontre inattendue avec la force d’une œuvre.

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Venise 2019 : Histoires sans parole

Barca Nostra, bateau dans lequel ont péri des centaines de personnes (dites « migrants »), renfloué par l’artiste Christoph Bückel pour la Biennale de Venise 2019 et exposé à l’Arsenale.

Barca Nostra, bateau dans lequel ont péri des centaines de personnes (dites « migrants »), renfloué par l’artiste Christoph Bückel pour la Biennale de Venise 2019 et exposé à l’Arsenale.

Barca Nostra, bateau dans lequel ont péri des centaines de personnes (dites « migrants »), renfloué par l’artiste Christoph Bückel pour la Biennale de Venise 2019 et exposé à l’Arsenale.

 

Yacht amarré à proximité de Punta della Dogana

Yacht amarré à proximité de Punta della Dogana

Yacht amarré à proximité de Punta della Dogana

 

La lagune, près de Punta della Dogana

La lagune, près de Punta della Dogana

La lagune, près de Punta della Dogana

Wandeling (Walk), Luc Tuymans, 1989 (exposition Palazzo Grassi, Fondation Pinault, 2019)

Wandeling (Walk), Luc Tuymans, 1989 (exposition Palazzo Grassi, Fondation Pinault, 2019)

Wandeling (Walk), Luc Tuymans, 1989 (exposition Palazzo Grassi, Fondation Pinault, 2019)

 

Set de table, 8,50 €, Boutique Palazzo Grassi, Fondation Pinault, 2019

Set de table, 8,50 €, Boutique Palazzo Grassi, Fondation Pinault, 2019

Set de table, 8,50 €, Boutique Palazzo Grassi, Fondation Pinault, 2019

Extrait du texte de Marc Donnadieu, brochure de l’exposition « La Pelle » de Luc Tuymans, Palazzo Grassi, Fondation Pinault, 2019

« […] the source image for Wandeling is a simple photograph of NAZI dignitaries strolling around Berchtesgaden, near Adolf Hitler’s residence in the Bavarian Alps. »

 

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Biennale de Venise 2019 ou comment je n’ai pas vu le Pavillon Lithuanien

QueueLe Pavillon Lithuanien était dans ma sélection de « pavillons à voir » pour cette Biennale. J’y allais donc gaillardement le vendredi en fin de journée pour son ouverture officielle. Là, la commissaire me dit que compte-tenu de la queue et d’une jauge très limitée, je n’avais aucune chance d’entrer avant l’heure de la fermeture et donc de revenir le lendemain. Un peu dépitée, je partis.

Le lendemain, le samedi donc, mon programme de visites ne passait pas à proximité.

Et le Pavillon obtint le Lion d’Or ! Le dimanche, ce fut la ruée.

Je décidais d’y aller à l’ouverture le lundi matin, avant de partir. Après la semaine d’ouverture, la « performance » n’a lieu que les samedis, mais je me suis dit qu’ainsi je suivrai les conseils du directeur de la Biennale dans son texte introductif et que je verrai de la sorte dans les mêmes conditions que la majorité du public, sans performance donc, mais avec des « figurants » (il y a un appel à participation pour  faire partie de l’exposition, il faut rester au moins 3 heures dans l’espace) et sans doute une bande son enregistrée.

Lundi matin, 10h, j’étais à la porte. Une dizaine de personnes attendaient. A 10h05, des membres de l’équipe vinrent nous dire que le Pavillon n’ouvrirait pas « à cause de problèmes techniques » et de « revenir le lendemain ».

C’est ainsi que je ne vis pas le Pavillon Lithuanien.

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Biennale de Venise 2019 : Giardini & Ville

Préambule

 - Les mêmes artistes sont invités dans l’exposition de l’Arsenale et dans celle des Giardini avec une « proposition » pour chacun des deux lieux (apparemment, on ne dit plus « œuvre »). Pour certains, c’est le même plaisir, enchantement, intérêt, trouble ; pour d’autres, la proposition d’un des deux lieux est vraiment plus intéressante quand celle de l’autre apparaît faible et presque de second ordre.

– Comme pour l’Arsenale, je n’ai pas vu tous les Pavillons des Giardini. J’ai notamment zappé celui de la France (1h30 de queue, n’étant pas une fan inconditionnelle de Laure Prouvost, je me suis abstenue, mais il paraît que c’est très bien).

– J’ai juste commencé la visite des Pavillons et expositions « en ville ».

* A voir absolument

- Pavillon de Taiwan (Prigioni Nuove, près San Marco)

Shu Lea Chang y signe avec 3x3x6 une œuvre magistrale (et je pèse mes mots). Mon article dans art press est en deçà de l’œuvre. Elle est ça et bien plus encore.

Shu Lea Cheang, "3x3x6"

Shu Lea Cheang, « 3x3x6″

 

 

Shu Lea Cheang

Shu Lea Cheang

 

* Pavillon à ne pas manquer aux Giardini

- Pavillon Hongrois

Tamas Waliczky, Imaginary Cameras (voir mon article dans art press)

 

* Pavillon Japonais

Motoyuki Shitamichi (vidéo), Taro Yasuno  (son), Toshiaki Ishikura (légendes et allégories), Cosmo-Eggs

Installation visuelle et sonore.

Motoyuki Shitamichi (vidéo), Taro Yasuno (son), Toshiaki Ishikura (légendes et allégories)

Motoyuki Shitamichi (vidéo), Taro Yasuno (son), Toshiaki Ishikura (légendes et allégories)

 

* Pavillon Danois

Larissa Sansour, Heirloom

Film + installation sonore + pavage

Larissa Sansour

Larissa Sansour

 

* Dans l’exposition

- Frida Orupabo

Série de photographies (découpées et punaisées)

Frida Orupabo

Frida Orupabo

 

Frida Orupabo

Frida Orupabo

 

- Ian Cheng, BOB (Bag of Beliefs)

œuvre numérique évolutive. La proposition de l’Arsenale ne m’avait pas séduite, aux Giardini, j’ai trouvé la pièce très aboutie.

Ian Cheng

Ian Cheng

 

- Michael Armitage

Dessins, encre sur papier

Michael Armitage

Michael Armitage

 

- Halil Altindere, Space Refugee

Installation et vidéo basées sur le cosmonaute syrien Muhammed Ahmed Faris réfugié en Turquie.

Halil Altindere

Halil Altindere

 

Halil Altindere

Halil Altindere

 

- Dominique Gonzalez-Foerster, en collaboration avec Joi Bittle, Cosmorama

(oui, c’est un diorama de Mars …)

 

Et toujours :

- Tavares Strachan

- Ryoji Ikeda (même si l’œuvre des Giardini est d’une certaine façon plus modeste que celle de l’Arsenale)

Les sœurs Wertheim avec le Crochet Coral Reef

Zanuele Muholi, avec une superbe série de photos

- Mari Katayama, photographies

 

 

 

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Biennale de Venise 2019 : Arsenale

Préambule

– Les œuvres intéressantes ne sont pas forcément toutes très photogéniques, surtout quand elles ont une composante sonore … C’est compensé par les œuvres instagrammables …

– Plusieurs thèmes ressortent : le changement climatique, avec un fort volet lié à l’eau, à l’océan ; le post-colonialisme — décolonialisme ; une vision du futur dystopique (le temps de la catastrophe).

– Il est confirmé que ce n’est pas parce qu’une œuvre porte sur un sujet critique qu’elle est intéressante. A cet égard, la Biennale est cruelle car il y a des œuvres d’une puissance bouleversante sur ces sujets et d’autres qui en apparaissent d’autant plus circonstancielles.

– Certaines œuvres sont gigantesques sans que l’on comprenne quel est leur intérêt en dehors d’être sur-dimensionnées.

– Je n’ai pas vu tous les Pavillons de l’Arsenale et pour les œuvres de l’exposition, j’ai certainement eu des moments de moindre concentration.

Et maintenant, une petite liste de « à ne pas manquer » (sans analyse, mais avec des photos)

Zanele Muholi

Zanele Muholi

Zanele Muholi

 

dont les photographies sur « wallpaper » (le français « papier peint » sonne très mal, papier mural serait mieux) ponctuaient l’exposition

Tavares Strachan, Robert Henry Lawrence Jr

Tavares Strachan

Tavares Strachan

 

Shilpa Gulpta, For in your tongue, I cannot fit

Installation sonore

Shilpa Gulpta

Shilpa Gulpta

 

Apichatpong Weerasethakul & Tsuhoshi Hisakado, Synchronicity

Installation filmique, magnifique.

Apichatpong Weerasethakul & Tsuhoshi Hisakado

Apichatpong Weerasethakul & Tsuhoshi Hisakado

Apichatpong Weerasethakul & Tsuhoshi Hisakado-2

Apichatpong Weerasethakul & Tsuhoshi Hisakado

 

Suki Seokyeong Kang, Land Sand Strand

Suki Seokyeong Kang

Suki Seokyeong Kang

 

Mari Katayama

Mari Katayama

Mari Katayama

Lee Bul, Aubade V

Lee Bul

Lee Bul

 

Christine & Margaret Wertheim

j’ai enfin vu « en vrai » le Crochet Coral Reef

 

Neïl Beloufa, Global Agreement

Neïl Beloufa

Neïl Beloufa

 

Ryoji Ikeda, Data-verse 1

Très belle installation. Tout en restant dans son vocabulaire Ikeda se renouvelle. Traversée dans la création du monde et dans l’astronomie où l’on « sent » l’univers et le cosmos.

Ryoji Ikeda

Ryoji Ikeda

 

Pavillon du Ghana

Ibrahim Mahama, A Straight Line Through The Carcass of History 1649

Ibrahim Mahama

Ibrahim Mahama

 

John Akomfrah, Four Nocturnes

Installation vidéo 3 écrans, magistrale, (une image ne peut en rendre compte, il lui faut un vrai texte pour bien en parler)

 

John Akomfrah

John Akomfrah

 

Pavillon du Pérou, Christian Bendayán, « Indios Antropófagos »

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Biennale de Venise 2019 : Premières impressions

Arrivée à Venise.

59285856_10156577029293842_6563494491179712512_nPlaisir de voir des clips vidéo du projet 3 x 3 x 6 de Shu Lea Chang dès l’aéroport. Comme le vaporetto allait partir, je n’ai pas eu le temps de faire des photos, alors j’ai piqué celle-ci sur son mur Facebook.

Début de la frustration par conflit de programmation : jeudi, comment être simultanément aux Giardini et à la présentation du projet In Posse de Charlotte Jarvis au Palazzo Pesaro Papafava dans le cadre de l’exposition « Alive in the Universe ».

In Posse est la création de sperme à partir des cellules (femelles donc) de Charlotte. Là, je n’ai pas osé aller lui voler une photo, mais j’engage tout le monde à aller voir son site web car ce projet est magnifique.

Passée à 10 minutes de la fermeture à San Lorenzo. Je reviendrai donc un autre jour pour voir l’exposition de Joan Jonas et ce nouveau lieu Ocean Space de la Fondation Thyssen Bornemiza qui s’inscrit dans une relation art-science.

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Biennale de Venise, J-1

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Plus habituée de Post City que de l’Arsenale, je me rends à Venise avec quelque excitation quoique un peu troublée par le fait que je connais vraiment beaucoup d’artistes qui y sont exposés cette année et de gens qui y parlent, comme dans cette rencontre « Art in DataSpace » que l’on dirait tout droit sortie d’un programme de Transmediale.

C’est sûrement un signe, mais j’ignore de quoi.

En attendant, c’est avec un grand plaisir que je vais y retrouver Tamás Waliczky, Marko Peljhan et Shu Lea Cheang qui représentent respectivement la Hongrie, la Slovénie et Taiwan et que j’ai présenté dans l’article pour le dossier d’art press de mai.

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Un morceau d’histoire : Jeffrey Shaw au CDA

"Legible City (Manhattan)", Jeffrey Shaw, 1989 (version 2019, CDA Enghien, photo A. Bureaud)

« Legible City (Manhattan) », Jeffrey Shaw, 1989 (version 2019, CDA Enghien, photo A. Bureaud)

C’est toujours un peu délicat d’aller se confronter avec ses souvenirs. Surtout quand il s’agit d’art et encore plus quand les œuvres concernées font partie de ces chocs esthétiques, émotionnels et cognitifs qui marquent une vie.

L’exposition de Jeffrey Shaw au Centre des Arts d’Enghien est largement documentaire (via un dispositif très réussi de 3 écrans côte à côte et d’une navigation thématisée dans une base de données de ses œuvres). Elle ne présente que 5 installations (si j’ai bien compté).

"Golden Calf", Jeffrey Shaw, 1994 (version 2019, CDA Enghien, photo A. Bureaud)

« Golden Calf », Jeffrey Shaw, 1994 (version 2019, CDA Enghien, photo A. Bureaud)

Il convient toutefois de s’y rendre sans barguiner pour appréhender, dans toutes leurs dimensions, Legible City (1989) et The Golden Calf (1994), deux œuvres majeures de l’artiste et de l’histoire de l’art. 30 ans après pour la première et 25 ans pour la seconde, elles ont la même force qu’au premier jour.

 

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